Breton victime d'une interdiction de visa américaine dans le conflit sur la loi sur les services numériques

Source : CryptoTale Titre Original : Breton victime d’une interdiction de visa américaine dans le conflit sur la loi sur les services numériques Lien Original : Les États-Unis ont imposé une interdiction de visa à un ancien commissaire de l’Union européenne, intensifiant les tensions autour de la Digital Services Act (DSA). L’action vise Thierry Breton et plusieurs militants anti-desinformation. Des responsables américains déclarent que cette mesure répond à des efforts ayant affecté les plateformes sociales américaines et la parole basée aux États-Unis, plaçant la question au cœur d’un conflit transatlantique croissant sur la gouvernance en ligne.

Selon des rapports, le secrétaire d’État Marco Rubio a déclaré que le Département d’État a agi contre cinq individus impliqués dans des campagnes de pression organisées. Il a indiqué que ces campagnes visaient à forcer les plateformes américaines à censurer ou à supprimer certains points de vue.

Rubio cite des risques de politique étrangère dans la décision d’interdiction de visa

Rubio a affirmé que de tels comportements soulevaient de graves préoccupations en matière de politique étrangère. Il a ajouté que ces individus seraient désormais interdits d’entrée aux États-Unis en vertu des autorités de restriction de visa.

Le secrétaire d’État a lié cette décision à la politique étrangère « America First » du président Donald Trump. Il a déclaré que l’administration rejette les actions étrangères qui sapent la souveraineté américaine. Rubio a décrit ces efforts comme faisant partie d’un « complexe industriel de censure mondial ». Il a soutenu que des activistes et organisations étrangers avaient ciblé des intervenants et entreprises américaines par le biais de pressions réglementaires.

Breton a réagi publiquement après que l’interdiction de visa a été rendue publique. Il a défendu la Digital Services Act. Il a indiqué que la loi avait été approuvée par 90 % du Parlement européen. Il a également noté que les 27 États membres de l’UE soutenaient la législation. Breton a rejeté les affirmations selon lesquelles la DSA équivaudrait à une censure de la parole américaine.

Rubio n’a pas initialement nommé les individus affectés par ces restrictions. Plus tard, la secrétaire d’État adjointe pour la diplomatie publique Sarah Rogers les a identifiés dans un message sur les réseaux sociaux. Elle a déclaré que ces interdictions représentaient une ligne rouge claire pour les États-Unis. Rogers a décrit la question comme une censure extraterritoriale des Américains. Elle a affirmé que de telles actions étaient inacceptables pour le gouvernement américain.

Les États-Unis nomment les figures anti-desinformation visées par les interdictions de visa

Parmi celles nommées figuraient Josephine Ballon et Anna-Lena von Hodenberg. Toutes deux sont co-responsables de HateAid, une organisation de défense allemande. Ballon siège également au conseil consultatif allemand lié à la Digital Services Act. Des responsables américains ont indiqué que ces restrictions étaient liées à leur implication dans des efforts anti-desinformation. L’accent, ont-ils dit, était mis sur l’influence politique plutôt que sur l’expression individuelle.

Rogers a déjà critiqué la loi sur la sécurité en ligne du Royaume-Uni. Lors d’une interview en décembre, elle a déclaré que cette loi dépasse les frontières britanniques. Elle a soutenu qu’elle affecte la façon dont les citoyens américains parlent de politique intérieure sur des plateformes basées aux États-Unis.

Des responsables européens ont rejeté la position américaine. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a condamné les interdictions de visa. Il a défendu la Digital Services Act comme une loi adoptée démocratiquement. Barrot a affirmé que la législation alignait les règles en ligne avec la légalité hors ligne. Il a précisé que la DSA n’a pas de portée extraterritoriale et ne régule pas la parole aux États-Unis.

La Digital Services Act oblige les grandes entreprises technologiques à traiter les contenus illégaux. Les sociétés qui ne respectent pas pourraient faire face à de lourdes amendes. Les principales plateformes entrent dans son champ d’application. La loi sur la sécurité en ligne du Royaume-Uni introduit des obligations de vérification d’âge et de sécurité des plateformes.

Le conflit sur les visas met en lumière des divisions croissantes entre les États-Unis et l’Europe. Ce qui a commencé comme un désaccord réglementaire s’est étendu au domaine diplomatique. Avec l’implication de restrictions de voyage, la politique numérique est devenue une question de politique étrangère. Des responsables des deux côtés continuent de défendre leurs positions alors que la crise demeure non résolue.

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AlwaysQuestioningvip
· Il y a 8h
Les méthodes des États-Unis sont vraiment dures, avec une interdiction directe de Visa, juste à cause de l'affaire DSA ?
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CountdownToBrokevip
· Il y a 17h
Les États-Unis jouent un jeu assez dur, ils parlent directement de visas.
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GasFeeTherapistvip
· Il y a 17h
Ce DSA est vraiment devenu une grande pièce de théâtre entre la Chine, les États-Unis et l'Europe, Breton banni de visa ? Mort de rire, tout ça pour cette loi ?
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GasFeeLovervip
· Il y a 17h
Les États-Unis et l'Union européenne ont encore commencé à se disputer, cette histoire de DSA ne semble jamais finir.
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FlashLoanLarryvip
· Il y a 17h
Les États-Unis jouent vraiment dur avec cette manœuvre, en imposant des sanctions juste pour DSA ? Breton est aussi une grande figure de l'Union européenne, cette fois ils ont vraiment rompu le dialogue
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TopBuyerForevervip
· Il y a 17h
Merde, la méthode des États-Unis est vraiment astucieuse... ils ont tout simplement annulé le visa des responsables de l'Union européenne, ce n'est rien d'autre qu'une revanche flagrante, n'est-ce pas ?
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gas_fee_therapyvip
· Il y a 18h
Mince, Breton a été interdit de signature ? La guerre entre DSA et les États-Unis va s'intensifier alors
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