PE, PB, PS, vous ne faites pas la différence ? Un article pour tout comprendre sur la signification en anglais du ratio cours/bénéfices et son application pratique
Pourquoi il est essentiel de comprendre le ratio cours/bénéfice (PER) pour investir en actions
Dans l’investissement en actions, le ratio cours/bénéfice (PER/PER) est l’indicateur principal pour évaluer la valeur d’une action. Que vous soyez un conseiller professionnel ou un investisseur particulier, ce chiffre est incontournable — il vous indique directement si le prix actuel est bon marché ou cher, et si cela vaut la peine d’acheter.
La logique centrale du PER est très simple : elle consiste à refléter en prix d’action combien d’années il faut pour récupérer le coût d’achat. Cet indicateur est facile à comprendre, tout en étant suffisamment scientifique, ce qui en fait un outil d’évaluation universel pour les investisseurs du monde entier.
La dénomination anglaise du PER et sa logique de calcul
Le nom anglais du PER est Price-to-Earning Ratio, abrégé en PE ou PER. En chinois, on l’appelle aussi “ratio cours/bénéfice”, ce qui désigne la même chose.
Le calcul du PER ne nécessite qu’une formule simple : Prix de l’action ÷ Bénéfice par action (EPS) = PER
Ou, à l’échelle de l’entreprise : Capitalisation boursière ÷ Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires = PER
Nous utilisons généralement la première méthode. Par exemple, si une société a un prix d’action de 100 yuans et que le bénéfice par action en 2023 est de 10 yuans, alors le PER est de 100 ÷ 10 = 10. Que signifie ce 10 ? Cela indique qu’avec le niveau actuel de profit, il faut 10 ans pour récupérer la valeur actuelle de l’action.
Les trois types de PER, leurs différences et leurs cas d’utilisation
Selon les données EPS choisies, le PER se divise en trois principaux types. Comprendre leurs différences vous aidera à évaluer plus précisément une action.
Premier type : PER statique (PER historique)
Calculé à partir du bénéfice par action de l’année précédente, la formule est : Prix de l’action ÷ EPS annuel. Les données sont relativement stables, mais le problème est que cette méthode est lente à réagir, elle peut être obsolète. Par exemple, si le rapport annuel de l’année dernière montre un EPS de 15 yuans, et que cette année le prix de l’action a déjà augmenté de 50 %, le PER calculé avec l’EPS de l’année dernière n’est plus précis.
Deuxième type : PER roulant (PER TTM, Trailing Twelve Months)
Cet indicateur utilise la somme des EPS des 12 derniers mois, aussi appelé “Trailing Twelve Months” (TTM). La formule est : Prix de l’action ÷ somme des EPS des 4 derniers trimestres. Étant donné que les sociétés cotées publient leurs résultats chaque trimestre, on utilise en réalité les données des quatre dernières saisons. Cette méthode est plus réactive que le PER statique, permettant de mieux refléter la performance récente de l’entreprise.
Troisième type : PER dynamique (PER prévisionnel)
Ce PER utilise les prévisions d’EPS des analystes ou des institutions pour le futur, avec la formule : Prix de l’action ÷ EPS annuel estimé. Bien qu’il semble anticiper l’avenir, le problème est que chaque analyste a ses propres prévisions, souvent surévaluées ou sous-évaluées, ce qui rend cet indicateur moins fiable.
Pour simplifier la comparaison : le PER statique est le plus conservateur mais le plus lent, le PER roulant équilibre rapidité et précision, le PER dynamique est le plus avancé mais aussi le moins fiable.
Comment juger si un PER est élevé ou faible
Lorsqu’on voit un chiffre de PER, l’essentiel est de disposer d’un référentiel pour la comparaison. Deux méthodes courantes existent.
Comparer avec des concurrents du même secteur
Les PER varient énormément selon les secteurs. Par exemple, une société technologique émergente peut avoir un PER de 50, tandis qu’une industrie manufacturière mature peut n’avoir que 8. Cela ne signifie pas que le secteur mature est bon marché, mais simplement que ses caractéristiques sont différentes. La comparaison n’a de sens que si elle se fait entre entreprises du même secteur ou secteur similaire.
Par exemple, dans le domaine de la fabrication de puces, si la société A a un PER de 13, B de 8, et C de 47, alors A est à un niveau intermédiaire, ni surévaluée ni sous-évaluée.
Comparer avec l’historique de la société
Observer la tendance du PER par rapport à ses propres niveaux passés permet de juger si le prix actuel est élevé ou bas. Si le PER actuel est inférieur à 90 % de la valeur moyenne des 5 dernières années, cela indique que le prix est relativement bon marché. Si le PER dépasse 95 %, cela indique une valorisation élevée. Cette méthode est simple et efficace, idéale pour les investisseurs à long terme.
La valeur pratique du graphique en “fleuve” du PER
Le graphique en “fleuve” du PER est un outil de visualisation qui montre de façon intuitive la position du prix de l’action dans sa fourchette historique d’évaluation.
Le principe est : Prix de l’action = EPS × PER. En traçant plusieurs lignes horizontales correspondant aux PER maximum, minimum et moyen dans l’histoire, on forme une sorte de “fleuve”. La position actuelle du prix par rapport à ces lignes permet de juger si l’action est surévaluée ou sous-évaluée.
Si le prix est en dessous du fleuve, cela indique une zone de sous-évaluation, souvent un bon moment pour acheter. Mais attention, une sous-évaluation ne garantit pas une hausse immédiate, car de nombreux facteurs influencent le cours de l’action. Le PER n’est qu’un indicateur parmi d’autres.
Les trois principales limites du PER
Bien que le PER soit un outil pratique, il est important de connaître ses défauts.
Limite 1 : Il ignore l’endettement de l’entreprise
Le PER ne considère que le bénéfice, sans prendre en compte la dette. Deux sociétés peuvent avoir le même EPS, mais si l’une est financée par ses actifs propres et l’autre par un endettement massif, leur risque est très différent. En période de ralentissement économique ou de hausse des taux d’intérêt, la société fortement endettée subira un impact plus important. Il ne faut donc pas se limiter au PER seul, mais aussi analyser la situation de la dette.
Limite 2 : Il est difficile de définir si un PER est élevé ou faible
Un PER élevé n’est pas forcément une bulle spéculative. Parfois, un PER élevé reflète une croissance future importante ou une performance temporairement dégradée mais sans problème fondamental. À l’inverse, un PER faible peut indiquer une sous-évaluation ou une difficulté passagère. Il faut analyser chaque cas en détail, sans jugement mécanique.
Limite 3 : Il ne permet pas d’évaluer les entreprises non rentables
Les startups ou entreprises du secteur biotech qui ne génèrent pas encore de bénéfices ne peuvent pas être évaluées avec le PER. Dans ces cas, on utilise d’autres indicateurs comme le ratio prix/valeur comptable (PB) ou prix/revenus (PS).
La sélection et l’utilisation de PE, PB, PS
Ces trois indicateurs ont chacun leur spécificité, adaptés à différents types d’entreprises.
PER (ratio cours/bénéfice) : adapté aux entreprises à profits stables : formule = prix de l’action ÷ EPS. Plus le PER est élevé, plus l’évaluation est élevée. Idéal pour les sociétés cotées avec des profits stables et prévisibles.
PB (ratio prix/valeur comptable) : adapté aux entreprises cycliques : formule = prix de l’action ÷ valeur comptable par action. Si le PB est inférieur à 1, cela indique une sous-évaluation (prix inférieur à la valeur comptable). Si supérieur à 1, c’est l’inverse. Utilisé notamment par les banques, immobilier, etc.
PS (ratio prix/revenus) : adapté aux entreprises non rentables : formule = prix de l’action ÷ revenus par action. Plus le ratio est élevé, plus l’évaluation est élevée. Très utile pour les secteurs émergents ou startups qui n’ont pas encore de profits stables.
Ces trois indicateurs se complètent. Les investisseurs avisés choisissent en fonction des caractéristiques de l’entreprise : profits stables avec PER, secteurs cycliques avec PB, startups sans bénéfices avec PS. Maîtriser cette logique rend votre approche de sélection d’actions beaucoup plus claire.
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PE, PB, PS, vous ne faites pas la différence ? Un article pour tout comprendre sur la signification en anglais du ratio cours/bénéfices et son application pratique
Pourquoi il est essentiel de comprendre le ratio cours/bénéfice (PER) pour investir en actions
Dans l’investissement en actions, le ratio cours/bénéfice (PER/PER) est l’indicateur principal pour évaluer la valeur d’une action. Que vous soyez un conseiller professionnel ou un investisseur particulier, ce chiffre est incontournable — il vous indique directement si le prix actuel est bon marché ou cher, et si cela vaut la peine d’acheter.
La logique centrale du PER est très simple : elle consiste à refléter en prix d’action combien d’années il faut pour récupérer le coût d’achat. Cet indicateur est facile à comprendre, tout en étant suffisamment scientifique, ce qui en fait un outil d’évaluation universel pour les investisseurs du monde entier.
La dénomination anglaise du PER et sa logique de calcul
Le nom anglais du PER est Price-to-Earning Ratio, abrégé en PE ou PER. En chinois, on l’appelle aussi “ratio cours/bénéfice”, ce qui désigne la même chose.
Le calcul du PER ne nécessite qu’une formule simple : Prix de l’action ÷ Bénéfice par action (EPS) = PER
Ou, à l’échelle de l’entreprise : Capitalisation boursière ÷ Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires = PER
Nous utilisons généralement la première méthode. Par exemple, si une société a un prix d’action de 100 yuans et que le bénéfice par action en 2023 est de 10 yuans, alors le PER est de 100 ÷ 10 = 10. Que signifie ce 10 ? Cela indique qu’avec le niveau actuel de profit, il faut 10 ans pour récupérer la valeur actuelle de l’action.
Les trois types de PER, leurs différences et leurs cas d’utilisation
Selon les données EPS choisies, le PER se divise en trois principaux types. Comprendre leurs différences vous aidera à évaluer plus précisément une action.
Premier type : PER statique (PER historique)
Calculé à partir du bénéfice par action de l’année précédente, la formule est : Prix de l’action ÷ EPS annuel. Les données sont relativement stables, mais le problème est que cette méthode est lente à réagir, elle peut être obsolète. Par exemple, si le rapport annuel de l’année dernière montre un EPS de 15 yuans, et que cette année le prix de l’action a déjà augmenté de 50 %, le PER calculé avec l’EPS de l’année dernière n’est plus précis.
Deuxième type : PER roulant (PER TTM, Trailing Twelve Months)
Cet indicateur utilise la somme des EPS des 12 derniers mois, aussi appelé “Trailing Twelve Months” (TTM). La formule est : Prix de l’action ÷ somme des EPS des 4 derniers trimestres. Étant donné que les sociétés cotées publient leurs résultats chaque trimestre, on utilise en réalité les données des quatre dernières saisons. Cette méthode est plus réactive que le PER statique, permettant de mieux refléter la performance récente de l’entreprise.
Troisième type : PER dynamique (PER prévisionnel)
Ce PER utilise les prévisions d’EPS des analystes ou des institutions pour le futur, avec la formule : Prix de l’action ÷ EPS annuel estimé. Bien qu’il semble anticiper l’avenir, le problème est que chaque analyste a ses propres prévisions, souvent surévaluées ou sous-évaluées, ce qui rend cet indicateur moins fiable.
Pour simplifier la comparaison : le PER statique est le plus conservateur mais le plus lent, le PER roulant équilibre rapidité et précision, le PER dynamique est le plus avancé mais aussi le moins fiable.
Comment juger si un PER est élevé ou faible
Lorsqu’on voit un chiffre de PER, l’essentiel est de disposer d’un référentiel pour la comparaison. Deux méthodes courantes existent.
Comparer avec des concurrents du même secteur
Les PER varient énormément selon les secteurs. Par exemple, une société technologique émergente peut avoir un PER de 50, tandis qu’une industrie manufacturière mature peut n’avoir que 8. Cela ne signifie pas que le secteur mature est bon marché, mais simplement que ses caractéristiques sont différentes. La comparaison n’a de sens que si elle se fait entre entreprises du même secteur ou secteur similaire.
Par exemple, dans le domaine de la fabrication de puces, si la société A a un PER de 13, B de 8, et C de 47, alors A est à un niveau intermédiaire, ni surévaluée ni sous-évaluée.
Comparer avec l’historique de la société
Observer la tendance du PER par rapport à ses propres niveaux passés permet de juger si le prix actuel est élevé ou bas. Si le PER actuel est inférieur à 90 % de la valeur moyenne des 5 dernières années, cela indique que le prix est relativement bon marché. Si le PER dépasse 95 %, cela indique une valorisation élevée. Cette méthode est simple et efficace, idéale pour les investisseurs à long terme.
La valeur pratique du graphique en “fleuve” du PER
Le graphique en “fleuve” du PER est un outil de visualisation qui montre de façon intuitive la position du prix de l’action dans sa fourchette historique d’évaluation.
Le principe est : Prix de l’action = EPS × PER. En traçant plusieurs lignes horizontales correspondant aux PER maximum, minimum et moyen dans l’histoire, on forme une sorte de “fleuve”. La position actuelle du prix par rapport à ces lignes permet de juger si l’action est surévaluée ou sous-évaluée.
Si le prix est en dessous du fleuve, cela indique une zone de sous-évaluation, souvent un bon moment pour acheter. Mais attention, une sous-évaluation ne garantit pas une hausse immédiate, car de nombreux facteurs influencent le cours de l’action. Le PER n’est qu’un indicateur parmi d’autres.
Les trois principales limites du PER
Bien que le PER soit un outil pratique, il est important de connaître ses défauts.
Limite 1 : Il ignore l’endettement de l’entreprise
Le PER ne considère que le bénéfice, sans prendre en compte la dette. Deux sociétés peuvent avoir le même EPS, mais si l’une est financée par ses actifs propres et l’autre par un endettement massif, leur risque est très différent. En période de ralentissement économique ou de hausse des taux d’intérêt, la société fortement endettée subira un impact plus important. Il ne faut donc pas se limiter au PER seul, mais aussi analyser la situation de la dette.
Limite 2 : Il est difficile de définir si un PER est élevé ou faible
Un PER élevé n’est pas forcément une bulle spéculative. Parfois, un PER élevé reflète une croissance future importante ou une performance temporairement dégradée mais sans problème fondamental. À l’inverse, un PER faible peut indiquer une sous-évaluation ou une difficulté passagère. Il faut analyser chaque cas en détail, sans jugement mécanique.
Limite 3 : Il ne permet pas d’évaluer les entreprises non rentables
Les startups ou entreprises du secteur biotech qui ne génèrent pas encore de bénéfices ne peuvent pas être évaluées avec le PER. Dans ces cas, on utilise d’autres indicateurs comme le ratio prix/valeur comptable (PB) ou prix/revenus (PS).
La sélection et l’utilisation de PE, PB, PS
Ces trois indicateurs ont chacun leur spécificité, adaptés à différents types d’entreprises.
PER (ratio cours/bénéfice) : adapté aux entreprises à profits stables : formule = prix de l’action ÷ EPS. Plus le PER est élevé, plus l’évaluation est élevée. Idéal pour les sociétés cotées avec des profits stables et prévisibles.
PB (ratio prix/valeur comptable) : adapté aux entreprises cycliques : formule = prix de l’action ÷ valeur comptable par action. Si le PB est inférieur à 1, cela indique une sous-évaluation (prix inférieur à la valeur comptable). Si supérieur à 1, c’est l’inverse. Utilisé notamment par les banques, immobilier, etc.
PS (ratio prix/revenus) : adapté aux entreprises non rentables : formule = prix de l’action ÷ revenus par action. Plus le ratio est élevé, plus l’évaluation est élevée. Très utile pour les secteurs émergents ou startups qui n’ont pas encore de profits stables.
Ces trois indicateurs se complètent. Les investisseurs avisés choisissent en fonction des caractéristiques de l’entreprise : profits stables avec PER, secteurs cycliques avec PB, startups sans bénéfices avec PS. Maîtriser cette logique rend votre approche de sélection d’actions beaucoup plus claire.