La Réserve fédérale prévoit une baisse des taux, l’euro et le yen montent simultanément
La semaine dernière, un autre tournant sur le marché des devises est venu des États-Unis. Les données du marché du travail américain faibles, la croissance du PPI de base inférieure aux attentes, et des membres du FOMC comme Waller et Williams adoptant une posture dovish ont renforcé les attentes d’une baisse des taux en décembre. Selon l’outil FedWatch du CME, le marché anticipe une probabilité de 87,6% d’une baisse des taux en décembre, contre seulement 12,4% pour le maintien.
Ce recul du dollar a entraîné une hausse généralisée des autres monnaies. L’indice dollar a chuté de 0,72%, l’euro a augmenté de 0,71%, le dollar australien de 1,48%, la livre sterling de 1,03%, et le yen a également progressé de 0,16%.
La forte remontée de l’euro/dollar, vers 1,17
L’euro/dollar a augmenté de 0,71% la semaine dernière, principalement soutenu par l’anticipation d’une baisse des taux par la Fed, ainsi que par les progrès dans les négociations russo-ukrainiennes. Contrairement aux attentes de baisse de la Fed, le marché des taux en Europe montre que la BCE a déjà terminé son cycle de baisse, ce qui crée un contraste marqué.
La banque ING pense que l’euro/dollar, déjà proche de 1,16, pourrait atteindre 1,17 à court terme. Si les risques géopolitiques diminuent et que les données américaines restent faibles, il pourrait même atteindre 1,18 d’ici la fin de l’année.
Techniquement, l’euro/dollar forme un fond en « W », avec un RSI indiquant que la tendance haussière reste forte. En cas de franchissement de la résistance à 1,1656, un potentiel de hausse plus important s’ouvre. Les niveaux de support sont à 1,155 et 1,149.
Points clés de la semaine : raisons de la baisse du yen et rythme du marché
Cette semaine, il faut suivre l’évolution des négociations entre la Russie et l’Ukraine, les discours des officiels japonais, les bruits dans la presse japonaise, et les données PCE américaines. Si les attentes d’une hausse des taux par la BoJ s’intensifient, le dollar/yen pourrait continuer à baisser. Sur le plan technique, le dollar/yen approche de la moyenne mobile à 21 jours ; sa cassure ouvrirait un espace de baisse plus large, avec des supports à 154 et 153. Si la moyenne mobile à 21 jours est maintenue, une tendance à la consolidation est probable.
Il faut également surveiller la situation russo-ukrainienne et l’inflation — si les négociations progressent et que l’inflation diminue, l’euro/dollar pourrait continuer à monter ; sinon, il pourrait baisser. Le marché des devises est en période sensible de changement de politique, et les raisons de la baisse du yen ainsi que la logique de la hausse de l’euro reflètent toutes une reconfiguration des attentes concernant la politique des banques centrales.
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Le yen japonais rebondit soudainement ! Le signal de hausse des taux de la banque centrale secoue le marché des devises
La Réserve fédérale prévoit une baisse des taux, l’euro et le yen montent simultanément
La semaine dernière, un autre tournant sur le marché des devises est venu des États-Unis. Les données du marché du travail américain faibles, la croissance du PPI de base inférieure aux attentes, et des membres du FOMC comme Waller et Williams adoptant une posture dovish ont renforcé les attentes d’une baisse des taux en décembre. Selon l’outil FedWatch du CME, le marché anticipe une probabilité de 87,6% d’une baisse des taux en décembre, contre seulement 12,4% pour le maintien.
Ce recul du dollar a entraîné une hausse généralisée des autres monnaies. L’indice dollar a chuté de 0,72%, l’euro a augmenté de 0,71%, le dollar australien de 1,48%, la livre sterling de 1,03%, et le yen a également progressé de 0,16%.
La forte remontée de l’euro/dollar, vers 1,17
L’euro/dollar a augmenté de 0,71% la semaine dernière, principalement soutenu par l’anticipation d’une baisse des taux par la Fed, ainsi que par les progrès dans les négociations russo-ukrainiennes. Contrairement aux attentes de baisse de la Fed, le marché des taux en Europe montre que la BCE a déjà terminé son cycle de baisse, ce qui crée un contraste marqué.
La banque ING pense que l’euro/dollar, déjà proche de 1,16, pourrait atteindre 1,17 à court terme. Si les risques géopolitiques diminuent et que les données américaines restent faibles, il pourrait même atteindre 1,18 d’ici la fin de l’année.
Techniquement, l’euro/dollar forme un fond en « W », avec un RSI indiquant que la tendance haussière reste forte. En cas de franchissement de la résistance à 1,1656, un potentiel de hausse plus important s’ouvre. Les niveaux de support sont à 1,155 et 1,149.
Points clés de la semaine : raisons de la baisse du yen et rythme du marché
Cette semaine, il faut suivre l’évolution des négociations entre la Russie et l’Ukraine, les discours des officiels japonais, les bruits dans la presse japonaise, et les données PCE américaines. Si les attentes d’une hausse des taux par la BoJ s’intensifient, le dollar/yen pourrait continuer à baisser. Sur le plan technique, le dollar/yen approche de la moyenne mobile à 21 jours ; sa cassure ouvrirait un espace de baisse plus large, avec des supports à 154 et 153. Si la moyenne mobile à 21 jours est maintenue, une tendance à la consolidation est probable.
Il faut également surveiller la situation russo-ukrainienne et l’inflation — si les négociations progressent et que l’inflation diminue, l’euro/dollar pourrait continuer à monter ; sinon, il pourrait baisser. Le marché des devises est en période sensible de changement de politique, et les raisons de la baisse du yen ainsi que la logique de la hausse de l’euro reflètent toutes une reconfiguration des attentes concernant la politique des banques centrales.