Les comparaisons de 2025 sont déjà suffisamment frappantes : le BTC a chuté de -6% cette année, tandis que l’or a augmenté de 66,83%, les actions américaines de 21,51% et celles de la A-share de 20,23%. Ces actifs traditionnels prennent tour à tour la scène, alors que le BTC continue de repousser ses nouveaux sommets, mais la sensation que cela donne est — vous sprintez à toute vitesse sur un tapis roulant, pendant que le monsieur à côté, en vélo partagé, vous dépasse, puis vous lance : "Jeune homme, ne pousse pas trop, ça abîme les genoux."

Ce contraste reflète en réalité une transformation structurelle profonde du marché des cryptomonnaies. Le Bitcoin évolue d’un "actif de référence annuel par défaut" à un "outil de comparaison pour tous les actifs risqués". La narration du marché était autrefois simple — participer suffisait pour profiter des dividendes de l’époque ; maintenant, la logique a changé, et le marché pose une question qui fait mal : pourquoi vaut-il ce prix, quelle en est la raison ?

Lorsque les capitaux se concentrent davantage sur les indicateurs concrets comme le taux d’intérêt, la liquidité ou la prime de risque, la valorisation du BTC devient moins laxiste. Lorsqu’il monte, il a la flexibilité des actions technologiques, mais lorsqu’il baisse, il montre le tempérament des actions technologiques — la volatilité est standardisée.

En comparant avec 2024, on voit mieux les signaux. Cette année-là, le BTC a explosé de 135%, dans une logique typique de "retour à la préférence pour le risque + explosion de la narration" ; mais le rythme de 2025 est complètement différent — des oscillations répétées à des niveaux élevés, avec des émotions qui fluctuent. Cette situation indique généralement que le marché fait deux choses clés :

Premièrement, évacuer la partie trop optimiste. Vous pourriez penser qu’il s’agit d’un simple recul, mais en réalité, le marché donne une "leçon de réalité" aux investisseurs à effet de levier.

Deuxièmement, le pouvoir de fixation des prix se déplace des histoires et narrations vers des éléments concrets comme les flux de trésorerie, les applications réelles et les attentes réglementaires. Ceux qui peuvent réellement générer de la valeur ajoutée méritent une prime ; sinon, même la meilleure des histoires ne sera qu’un souvenir.