Vous souvenez-vous de la dernière fois où vous avez remis une carte d'entreprise ? Vous ne donneriez pas les détails du compte bancaire du CEO à l'autre partie — vous fournissez le plafond de dépense, les scénarios d'utilisation et un enregistrement complet de l'audit. Ce que Kite veut faire, c'est transposer cette logique dans le monde logiciel : pas seulement une blockchain permettant aux agents intelligents de trader, mais une infrastructure permettant aux systèmes autonomes d'agir dans un cadre où les permissions sont limitées, l'identité vérifiable et les coûts maîtrisés.

Aujourd'hui, la plupart des blockchains publiques utilisent encore le vieux modèle. Les humains signent avec une clé, une seule clé privée, avec des frais de gas fluctuants — tout le processus est conçu autour de l'hypothèse de "confirmation manuelle". Mais lorsque les systèmes autonomes sont massivement enregistrés sur la blockchain, ce modèle devient trop rigide. Vous ne pouvez pas faire en sorte que les robots attendent une autorisation humaine à chaque interaction, ni leur donner des clés privées illimitées. Que faire ? Il faut une couche intermédiaire : définir clairement les limites de permission, fournir une identification traçable, et garantir que les coûts sur la chaîne restent dans les limites prévues. C’est cela que la prochaine génération d’infrastructures doit faire.