Vous êtes-vous déjà inquiété que vos actions soient soudainement radiées, vous laissant sans rien ? La radiation d’une action peut effectivement entraîner un remboursement, mais la clé réside dans la manière dont cela se produit et dans le montant qui peut être récupéré. Ce guide vous aidera à comprendre l’ensemble du processus de radiation et vous enseignera comment vous sauver en cas de crise.
Qu’est-ce que la radiation d’une action ? Pourquoi peut-elle être radiée ?
La radiation d’une action, dont le nom officiel est « retrait de la cotation », désigne la cessation de la négociation en bourse d’une société cotée en raison de violations des règles de la bourse ou sur demande volontaire. Une fois radiée, l’investisseur ne pourra plus acheter ou vendre cette action sur cette bourse, et la liquidité de ses titres sera perdue.
Il est important de noter que la radiation et la suppression de la cote OTC ont une différence essentielle : la radiation concerne la sortie d’une société du marché boursier officiel, tandis que la suppression de la cote OTC concerne la fin de la négociation sur le marché de gré à gré (OTC).
Pourquoi une action peut-elle être forcée à être radiée ?
Les causes courantes de radiation se divisent en trois grandes catégories :
1. Crise financière — pertes continues, falsification des états financiers
Lorsque l’entreprise accumule des pertes successives, a une valeur nette négative, ou lorsqu’un auditeur émet une opinion négative, la bourse peut la mettre en liste de radiation. Si l’entreprise ne parvient pas à redresser la situation durant la période d’amélioration, elle sera finalement contrainte à la radiation.
L’exemple typique est Chesapeake Energy, producteur de gaz naturel, qui a demandé une protection contre la faillite en 2020, puis a effectué une restructuration l’année suivante. Il y a aussi Luckin Coffee, qui a été radiée du NASDAQ en avril 2020 pour fraude financière.
Les violations telles que le non-publication à temps des états financiers, la fausse déclaration de revenus ou la dissimulation d’informations importantes peuvent déclencher la procédure de radiation. La tolérance zéro des régulateurs fait que le risque réglementaire devient vital pour la survie d’une société cotée.
3. Stratégie volontaire — privatisation ou acquisition
Certaines sociétés choisissent d’être rachetées par leur société mère ou de se privatiser volontairement pour réduire la charge réglementaire. La privatisation de Dell en 2013, qui a quitté le NASDAQ, est un exemple classique de radiation stratégique.
De l’avertissement à la radiation : le processus d’évolution de la radiation d’une action
La radiation d’une action n’est pas un événement soudain ; tout le processus dure généralement plusieurs mois. En suivant attentivement les notifications des courtiers et les annonces de la bourse, vous pouvez réagir à temps :
Première étape : avertissement de risque
La bourse envoie une « lettre d’avertissement » ou une notification de traitement, en marquant le symbole de l’action avec un « * » ou « ST » (par exemple « *XX Électronique »). C’est le premier signal d’alerte pour l’investisseur. À ce stade, il faut rester vigilant et suivre l’évolution de la société.
Deuxième étape : période de remédiation
L’entreprise dispose de 3 à 6 mois pour s’améliorer, en soumettant des états financiers complémentaires, en attirant des investisseurs stratégiques ou en augmentant son capital. C’est une période clé pour que l’investisseur décide de rester ou de sortir.
Troisième étape : délibération
Si l’entreprise ne parvient pas à atteindre ses objectifs, la bourse convoque une réunion d’examen pour décider officiellement de la radiation. La décision est généralement presque arrêtée à ce stade, la date de radiation approchant.
Quatrième étape : retrait officiel de la cote
La bourse annonce la date précise de radiation. Après cette date, l’action quitte officiellement le marché et ne peut plus faire l’objet d’une négociation publique.
Les actions radiées ont-elles encore une utilité ? La vérité sur le remboursement
Les actions radiées ne perdent pas totalement leur valeur, mais la possibilité de récupérer de l’argent, ou combien, dépend des raisons de la radiation et des mesures prises par la société par la suite :
Privatisation : peut prendre de la valeur
Lorsque la société ne détient que 10% à 20% de ses actions en circulation, les principaux actionnaires rachètent souvent à un prix supérieur à celui du marché dans une période donnée. Dans ce cas, vos actions peuvent même prendre de la valeur. L’essentiel est de suivre attentivement les annonces de la société pour ne pas manquer l’opportunité de rachat.
Faillite et liquidation : quasi-total perte
En cas de faillite, le remboursement se fait selon l’ordre : créanciers en priorité, actionnaires en dernier. En tant qu’actionnaire ordinaire, vous ne récupérerez généralement pas votre investissement, la valeur de l’action tendant vers zéro. Sauf si la société dispose encore d’actifs résiduels après liquidation, le risque de perte totale est très élevé.
Faible capitalisation, cours au plus bas : liquidité épuisée
Ce type d’actions a une liquidité très faible, peu de personnes sont prêtes à acheter. Les investisseurs chanceux peuvent trouver un acheteur en négociation OTC ou sur le marché secondaire, mais ceux qui ont de la malchance risquent une perte totale.
Radiation pour violation réglementaire : fonds gelés
Les investisseurs voient leur position « gelée », ne pouvant pas la convertir en cash, et doivent attendre la procédure légale de la société pour débloquer. Pendant cette période d’attente, ils perdent en réalité l’usage de leur capital.
Re-nomination en bourse : retournement de situation
Théoriquement, une action radiée peut être réinscrite. Si la société s’améliore et retrouve sa qualification pour la cotation, ses actions peuvent à nouveau circuler, voire prendre de la valeur suite à une restructuration ou une suspension prolongée.
Stop à la confusion : arrêt de négociation ≠ radiation
Beaucoup d’investisseurs confondent « arrêt de négociation » et « radiation », mais il existe une différence fondamentale :
L’arrêt de négociation peut être une suspension temporaire, l’action restant cotée et pouvant reprendre la négociation ultérieurement ; la radiation signifie une sortie définitive du marché, avec retrait de la cote. La suspension temporaire est souvent due à des événements majeurs (fusion, restructuration, publication de résultats), et ne doit pas inquiéter excessivement.
Les investisseurs à long terme, si leur prix d’achat est conforme à leurs attentes, ne seront généralement pas affectés par une suspension liée à un événement important, préférant conserver leur position. Les investisseurs à court terme doivent ajuster leur stratégie en fonction de la situation.
La radiation d’une action rembourse-t-elle ? Six solutions possibles
Lorsque la société en portefeuille annonce sa radiation, les investisseurs doivent immédiatement suivre ces démarches :
Solution 1 : suivre de près les annonces de la société
Avant la radiation officielle, la société doit publier sur le site d’informations financières la date de radiation et la procédure à suivre (rachat, cotation sur marché de gré à gré ou liquidation). Il faut suivre activement ces annonces ou contacter directement le courtier pour obtenir les informations en premier.
Solution 2 : participer au rachat par la société
Si la société propose un rachat, vous pouvez choisir d’y participer. Ceux qui acceptent doivent effectuer la procédure dans le délai indiqué, sinon ils perdent leur droit de rachat. Il faut agir rapidement. Ceux qui refusent peuvent continuer à détenir leurs actions, mais la liquidité future sera probablement très limitée.
Solution 3 : transférer vers le marché OTC
Si la société transfère sa cotation OTC, même si le volume est faible, il est toujours possible d’acheter ou de vendre via le courtier. Si la société s’améliore à l’avenir, une nouvelle cotation est envisageable, et conserver ses actions peut être une bonne stratégie.
Solution 4 : faire face à une liquidation
En cas de faillite ou de liquidation, il faut attendre la fin du processus. La société répartira ses actifs restants selon la loi, mais les actionnaires sont généralement en dernier rang, et le montant récupérable est limité. La valeur de l’action peut alors se rapprocher de zéro, mais cela peut servir de « perte fiscale » lors de la déclaration de revenus.
Solution 5 : négocier une cession privée
Si la société ne propose pas de rachat ou de cotation OTC, vous pouvez toujours négocier une cession privée avec d’autres actionnaires, en effectuant la procédure de transfert auprès de la société. Il est aussi conseillé de consulter le courtier ou le service des actions pour connaître la procédure précise.
Solution 6 : déclaration fiscale et gestion des pertes
Si la société est radiée définitivement et que vous ne pouvez plus vendre, vous pouvez déclarer la perte comme « perte en capital » pour réduire votre impôt. Si la société a procédé à un rachat en cash, le montant reçu sera pris en compte pour le calcul du gain ou de la perte. Il est conseillé de consulter un comptable ou un conseiller fiscal pour assurer la conformité de la déclaration.
Comment prévenir le risque de radiation ?
Plutôt que de réagir passivement, il vaut mieux anticiper et éviter le risque. La radiation a un impact profond sur l’investisseur, et sauf dans de rares cas de privatisation, la majorité des investisseurs subissent de lourdes pertes. Avant d’acheter une action, il faut analyser sérieusement :
Les perspectives commerciales et la position sur le marché : l’entreprise est-elle dans un secteur en déclin ? Sa part de marché est-elle stable ?
La santé financière : la valeur nette est-elle positive ? la société dispose-t-elle de flux de trésorerie suffisants ? Y a-t-il des signaux d’alerte comme des pertes continues ?
La conformité réglementaire : la société respecte-t-elle les exigences de la bourse ? Existe-t-il des risques de violation ?
Les risques potentiels : régulation sectorielle, obsolescence technologique, crise de gestion, etc.
La diversification est la méthode la plus efficace pour se prémunir contre le risque. Évitez de concentrer trop de fonds dans une seule action ou une seule classe d’actifs, et construisez un portefeuille équilibré avec des actifs à haut et à faible risque :
Grâce à une diversification, même si une action est radiée, cela n’affectera pas gravement l’ensemble de votre patrimoine.
Point clé : la radiation n’est pas une fin en soi
Beaucoup pensent à tort que « la radiation d’une action signifie la perte totale », mais en réalité, en suivant l’information et en réagissant correctement, il est possible de minimiser les pertes.
Si la radiation semble entraîner une forte perte, mais qu’il y a des acheteurs potentiels, il vaut mieux vendre rapidement. Si la société annonce une reprise ou une privatisation avec potentiel de gain, il peut être judicieux de conserver en attendant une valorisation plus élevée. N’oubliez pas que la possibilité de réinscription existe toujours, la clé étant de rester informé et de prendre les bonnes décisions à chaque étape.
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La radiation d'une action entraîne-t-elle un remboursement ? Les 5 principaux risques à connaître avant d'investir et le guide d'auto-assistance
Vous êtes-vous déjà inquiété que vos actions soient soudainement radiées, vous laissant sans rien ? La radiation d’une action peut effectivement entraîner un remboursement, mais la clé réside dans la manière dont cela se produit et dans le montant qui peut être récupéré. Ce guide vous aidera à comprendre l’ensemble du processus de radiation et vous enseignera comment vous sauver en cas de crise.
Qu’est-ce que la radiation d’une action ? Pourquoi peut-elle être radiée ?
La radiation d’une action, dont le nom officiel est « retrait de la cotation », désigne la cessation de la négociation en bourse d’une société cotée en raison de violations des règles de la bourse ou sur demande volontaire. Une fois radiée, l’investisseur ne pourra plus acheter ou vendre cette action sur cette bourse, et la liquidité de ses titres sera perdue.
Il est important de noter que la radiation et la suppression de la cote OTC ont une différence essentielle : la radiation concerne la sortie d’une société du marché boursier officiel, tandis que la suppression de la cote OTC concerne la fin de la négociation sur le marché de gré à gré (OTC).
Pourquoi une action peut-elle être forcée à être radiée ?
Les causes courantes de radiation se divisent en trois grandes catégories :
1. Crise financière — pertes continues, falsification des états financiers
Lorsque l’entreprise accumule des pertes successives, a une valeur nette négative, ou lorsqu’un auditeur émet une opinion négative, la bourse peut la mettre en liste de radiation. Si l’entreprise ne parvient pas à redresser la situation durant la période d’amélioration, elle sera finalement contrainte à la radiation.
L’exemple typique est Chesapeake Energy, producteur de gaz naturel, qui a demandé une protection contre la faillite en 2020, puis a effectué une restructuration l’année suivante. Il y a aussi Luckin Coffee, qui a été radiée du NASDAQ en avril 2020 pour fraude financière.
2. Comportements illicites — non-divulgation d’informations, délit d’initié
Les violations telles que le non-publication à temps des états financiers, la fausse déclaration de revenus ou la dissimulation d’informations importantes peuvent déclencher la procédure de radiation. La tolérance zéro des régulateurs fait que le risque réglementaire devient vital pour la survie d’une société cotée.
3. Stratégie volontaire — privatisation ou acquisition
Certaines sociétés choisissent d’être rachetées par leur société mère ou de se privatiser volontairement pour réduire la charge réglementaire. La privatisation de Dell en 2013, qui a quitté le NASDAQ, est un exemple classique de radiation stratégique.
De l’avertissement à la radiation : le processus d’évolution de la radiation d’une action
La radiation d’une action n’est pas un événement soudain ; tout le processus dure généralement plusieurs mois. En suivant attentivement les notifications des courtiers et les annonces de la bourse, vous pouvez réagir à temps :
Première étape : avertissement de risque
La bourse envoie une « lettre d’avertissement » ou une notification de traitement, en marquant le symbole de l’action avec un « * » ou « ST » (par exemple « *XX Électronique »). C’est le premier signal d’alerte pour l’investisseur. À ce stade, il faut rester vigilant et suivre l’évolution de la société.
Deuxième étape : période de remédiation
L’entreprise dispose de 3 à 6 mois pour s’améliorer, en soumettant des états financiers complémentaires, en attirant des investisseurs stratégiques ou en augmentant son capital. C’est une période clé pour que l’investisseur décide de rester ou de sortir.
Troisième étape : délibération
Si l’entreprise ne parvient pas à atteindre ses objectifs, la bourse convoque une réunion d’examen pour décider officiellement de la radiation. La décision est généralement presque arrêtée à ce stade, la date de radiation approchant.
Quatrième étape : retrait officiel de la cote
La bourse annonce la date précise de radiation. Après cette date, l’action quitte officiellement le marché et ne peut plus faire l’objet d’une négociation publique.
Les actions radiées ont-elles encore une utilité ? La vérité sur le remboursement
Les actions radiées ne perdent pas totalement leur valeur, mais la possibilité de récupérer de l’argent, ou combien, dépend des raisons de la radiation et des mesures prises par la société par la suite :
Privatisation : peut prendre de la valeur
Lorsque la société ne détient que 10% à 20% de ses actions en circulation, les principaux actionnaires rachètent souvent à un prix supérieur à celui du marché dans une période donnée. Dans ce cas, vos actions peuvent même prendre de la valeur. L’essentiel est de suivre attentivement les annonces de la société pour ne pas manquer l’opportunité de rachat.
Faillite et liquidation : quasi-total perte
En cas de faillite, le remboursement se fait selon l’ordre : créanciers en priorité, actionnaires en dernier. En tant qu’actionnaire ordinaire, vous ne récupérerez généralement pas votre investissement, la valeur de l’action tendant vers zéro. Sauf si la société dispose encore d’actifs résiduels après liquidation, le risque de perte totale est très élevé.
Faible capitalisation, cours au plus bas : liquidité épuisée
Ce type d’actions a une liquidité très faible, peu de personnes sont prêtes à acheter. Les investisseurs chanceux peuvent trouver un acheteur en négociation OTC ou sur le marché secondaire, mais ceux qui ont de la malchance risquent une perte totale.
Radiation pour violation réglementaire : fonds gelés
Les investisseurs voient leur position « gelée », ne pouvant pas la convertir en cash, et doivent attendre la procédure légale de la société pour débloquer. Pendant cette période d’attente, ils perdent en réalité l’usage de leur capital.
Re-nomination en bourse : retournement de situation
Théoriquement, une action radiée peut être réinscrite. Si la société s’améliore et retrouve sa qualification pour la cotation, ses actions peuvent à nouveau circuler, voire prendre de la valeur suite à une restructuration ou une suspension prolongée.
Stop à la confusion : arrêt de négociation ≠ radiation
Beaucoup d’investisseurs confondent « arrêt de négociation » et « radiation », mais il existe une différence fondamentale :
L’arrêt de négociation peut être une suspension temporaire, l’action restant cotée et pouvant reprendre la négociation ultérieurement ; la radiation signifie une sortie définitive du marché, avec retrait de la cote. La suspension temporaire est souvent due à des événements majeurs (fusion, restructuration, publication de résultats), et ne doit pas inquiéter excessivement.
Les investisseurs à long terme, si leur prix d’achat est conforme à leurs attentes, ne seront généralement pas affectés par une suspension liée à un événement important, préférant conserver leur position. Les investisseurs à court terme doivent ajuster leur stratégie en fonction de la situation.
La radiation d’une action rembourse-t-elle ? Six solutions possibles
Lorsque la société en portefeuille annonce sa radiation, les investisseurs doivent immédiatement suivre ces démarches :
Solution 1 : suivre de près les annonces de la société
Avant la radiation officielle, la société doit publier sur le site d’informations financières la date de radiation et la procédure à suivre (rachat, cotation sur marché de gré à gré ou liquidation). Il faut suivre activement ces annonces ou contacter directement le courtier pour obtenir les informations en premier.
Solution 2 : participer au rachat par la société
Si la société propose un rachat, vous pouvez choisir d’y participer. Ceux qui acceptent doivent effectuer la procédure dans le délai indiqué, sinon ils perdent leur droit de rachat. Il faut agir rapidement. Ceux qui refusent peuvent continuer à détenir leurs actions, mais la liquidité future sera probablement très limitée.
Solution 3 : transférer vers le marché OTC
Si la société transfère sa cotation OTC, même si le volume est faible, il est toujours possible d’acheter ou de vendre via le courtier. Si la société s’améliore à l’avenir, une nouvelle cotation est envisageable, et conserver ses actions peut être une bonne stratégie.
Solution 4 : faire face à une liquidation
En cas de faillite ou de liquidation, il faut attendre la fin du processus. La société répartira ses actifs restants selon la loi, mais les actionnaires sont généralement en dernier rang, et le montant récupérable est limité. La valeur de l’action peut alors se rapprocher de zéro, mais cela peut servir de « perte fiscale » lors de la déclaration de revenus.
Solution 5 : négocier une cession privée
Si la société ne propose pas de rachat ou de cotation OTC, vous pouvez toujours négocier une cession privée avec d’autres actionnaires, en effectuant la procédure de transfert auprès de la société. Il est aussi conseillé de consulter le courtier ou le service des actions pour connaître la procédure précise.
Solution 6 : déclaration fiscale et gestion des pertes
Si la société est radiée définitivement et que vous ne pouvez plus vendre, vous pouvez déclarer la perte comme « perte en capital » pour réduire votre impôt. Si la société a procédé à un rachat en cash, le montant reçu sera pris en compte pour le calcul du gain ou de la perte. Il est conseillé de consulter un comptable ou un conseiller fiscal pour assurer la conformité de la déclaration.
Comment prévenir le risque de radiation ?
Plutôt que de réagir passivement, il vaut mieux anticiper et éviter le risque. La radiation a un impact profond sur l’investisseur, et sauf dans de rares cas de privatisation, la majorité des investisseurs subissent de lourdes pertes. Avant d’acheter une action, il faut analyser sérieusement :
La diversification est la méthode la plus efficace pour se prémunir contre le risque. Évitez de concentrer trop de fonds dans une seule action ou une seule classe d’actifs, et construisez un portefeuille équilibré avec des actifs à haut et à faible risque :
Grâce à une diversification, même si une action est radiée, cela n’affectera pas gravement l’ensemble de votre patrimoine.
Point clé : la radiation n’est pas une fin en soi
Beaucoup pensent à tort que « la radiation d’une action signifie la perte totale », mais en réalité, en suivant l’information et en réagissant correctement, il est possible de minimiser les pertes.
Si la radiation semble entraîner une forte perte, mais qu’il y a des acheteurs potentiels, il vaut mieux vendre rapidement. Si la société annonce une reprise ou une privatisation avec potentiel de gain, il peut être judicieux de conserver en attendant une valorisation plus élevée. N’oubliez pas que la possibilité de réinscription existe toujours, la clé étant de rester informé et de prendre les bonnes décisions à chaque étape.