Commençons par la conclusion : ce recul du BTC n’annonce pas la fin du marché haussier, mais constitue une « lessive à haute altitude » typique, avec redistribution des positions.

Les données du dernier mois sont effectivement très étranges —

Le prix n’a en réalité pas chuté au point de provoquer le désespoir, mais tous les indicateurs s’efforcent de créer une « ambiance de fin du monde » :

L’indice de peur et de cupidité est tombé à 23, en zone de peur extrême ; le recul est de -32 %, l’un des records les plus profonds depuis 2021 ; liquidation des positions longues en 24h à hauteur de 90,4 millions de dollars ; les ETF voient un retrait temporaire de capitaux ; l’afflux net sur les exchanges en 24h n’est que de 145 BTC, la volonté des petits porteurs de prendre le relais est quasiment nulle.

Plus fort encore, une baleine de 2014 s’est soudain réveillée et a transféré directement 1 000 BTC.

Mais en examinant de près les comportements on-chain, on constate —

Derrière ces « signaux effrayants », aucun ne correspond réellement à une configuration de sommet de marché.

Au contraire, tous les signes pointent dans la même direction : les acteurs dominants profitent de la volatilité pour lessiver les porteurs faibles, tout en redistribuant discrètement les jetons.

La logique derrière cette redistribution est très simple :
Transférer les jetons des « petits porteurs émotifs » vers les « capitaux capables de supporter une forte volatilité ».

Le modèle d’évitement du risque approche une valeur élevée de 60, couplé à une peur extrême, créant ainsi un « environnement de découragement » parfait. Parallèlement, les anciennes adresses on-chain s’activent, et les gros transferts deviennent fréquents — ces mouvements annoncent souvent une réorganisation des positions par les gros capitaux.

En résumé :
Le prix baisse, mais la structure tient ; l’émotion s’effondre, mais la logique de fond reste.

C’est là que réside le vrai danger — lorsque le marché, à travers tous ses indicateurs, vous dit « il est temps de fuir », la véritable opportunité commence peut-être tout juste à émerger.