La Banque d’Angleterre vient de lancer un exercice de simulation – pensez-y comme à un exercice d’incendie financier pour les secteurs du crédit privé et du capital-investissement. L’objectif ? Comprendre comment ces industries tiendraient réellement le coup en cas de difficultés.
Il ne s’agit pas simplement de cocher des cases de manière théorique. Le crédit privé a explosé ces dernières années, devenant une force majeure de la finance de l’ombre, opérant en dehors de la supervision bancaire traditionnelle. Il en va de même pour le capital-investissement : des tonnes de capitaux, mais moins de transparence. Les régulateurs sont clairement préoccupés par ce qui pourrait se passer lorsque la liquidité se tarit ou que des entreprises en portefeuille commencent à faire défaut en série.
L’approche de type « war-game » permet à la banque centrale de cartographier les chemins potentiels de contagion. Les demandes de rachats de fonds déclencheraient-elles des ventes précipitées ? Des opérations de financement interconnectées pourraient-elles créer des effets domino entre différentes classes d’actifs ? Ce sont ces scénarios que les autorités testent en temps réel avec des participants du secteur.
Ce qui rend cela particulièrement pertinent : à mesure que la crypto et la DeFi continuent de s’intégrer à la finance traditionnelle, comprendre comment les cadres de gestion des risques hérités réagissent aux chocs devient crucial. Le manuel qui est en train d’être élaboré ici pourrait à terme influencer la manière dont les régulateurs abordent aussi les scénarios de stress sur les actifs numériques.
En résumé : la Banque d’Angleterre veut savoir où se cachent les vulnérabilités avant que la prochaine crise ne les mette en lumière de façon brutale.
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EyeOfTheTokenStorm
· 12-04 11:05
On recommence les tests de résistance... Le shadow banking présente effectivement de gros risques, et l’effet de levier dans le private equity est vraiment effrayant. D’après les données historiques, dès qu’une pénurie de liquidité déclenche une réaction en chaîne, les points de connexion entre la DeFi et la finance traditionnelle seront les premiers touchés. Il faut surveiller de près les résultats de cette simulation, cela pourrait bien être le signe avant-coureur du prochain cygne noir.
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Rekt_Recovery
· 12-04 11:00
mdr la BoE fait des exercices d’incendie alors que le crédit privé brûle déjà sous le capot... la finance de l’ombre tourne à fond jusqu’à ce que ça pète. déjà vu ce film, ça finit jamais bien franchement
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BearMarketSunriser
· 12-04 10:59
Encore un test de résistance ? Pour dire les choses simplement, c'est parce qu'ils craignent un défaut de crédit des fonds privés, non ? Le secteur de la banque de l’ombre mérite effectivement d’être examiné de près.
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NFT_Therapy_Group
· 12-04 10:56
Le shadow banking, il faut vraiment y prêter attention. Le crédit privé se développe de façon sauvage, et si ça explose un jour, qui viendra réparer les dégâts ?
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GameFiCritic
· 12-04 10:52
Le crédit privé doit effectivement faire l’objet de tests de résistance. Le système bancaire parallèle s’est développé à un tel point qu’il est vraiment nécessaire d’analyser la chaîne logique des risques de défaut en cascade.
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GasWastingMaximalist
· 12-04 10:52
Encore un test de résistance, cette fois-ci c’est au tour du crédit privé et du capital-investissement... Il était grand temps de réguler le système bancaire de l’ombre.
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MissedTheBoat
· 12-04 10:43
L'ombre bancaire doit vraiment être réglementée, sinon, qui viendra gérer les conséquences lors du prochain scandale ?
La Banque d’Angleterre vient de lancer un exercice de simulation – pensez-y comme à un exercice d’incendie financier pour les secteurs du crédit privé et du capital-investissement. L’objectif ? Comprendre comment ces industries tiendraient réellement le coup en cas de difficultés.
Il ne s’agit pas simplement de cocher des cases de manière théorique. Le crédit privé a explosé ces dernières années, devenant une force majeure de la finance de l’ombre, opérant en dehors de la supervision bancaire traditionnelle. Il en va de même pour le capital-investissement : des tonnes de capitaux, mais moins de transparence. Les régulateurs sont clairement préoccupés par ce qui pourrait se passer lorsque la liquidité se tarit ou que des entreprises en portefeuille commencent à faire défaut en série.
L’approche de type « war-game » permet à la banque centrale de cartographier les chemins potentiels de contagion. Les demandes de rachats de fonds déclencheraient-elles des ventes précipitées ? Des opérations de financement interconnectées pourraient-elles créer des effets domino entre différentes classes d’actifs ? Ce sont ces scénarios que les autorités testent en temps réel avec des participants du secteur.
Ce qui rend cela particulièrement pertinent : à mesure que la crypto et la DeFi continuent de s’intégrer à la finance traditionnelle, comprendre comment les cadres de gestion des risques hérités réagissent aux chocs devient crucial. Le manuel qui est en train d’être élaboré ici pourrait à terme influencer la manière dont les régulateurs abordent aussi les scénarios de stress sur les actifs numériques.
En résumé : la Banque d’Angleterre veut savoir où se cachent les vulnérabilités avant que la prochaine crise ne les mette en lumière de façon brutale.